Publié le 04/07/2020
par Sébastien Renault
La conversion de Michael Shellenberger (1)
La mentalité apocalyptico-politique de la religion environnementale ne tolère pas la dissidence. Ainsi, selon la dogmatique (scientifiquement infondée) de la climatologie alarmiste, 1) le changement climatique aggrave drastiquement les catastrophes naturelles (dont, également, l’apparition des pandémies virales) ; et 2) le facteur causatif incontesté de ces désastres imminents, d’une ampleur « sans précédent », n’est autre que l’homme lui-même et ses activités.
Michael Shellenberger, fer de lance aguerri de la militance écologique (« écomoderniste ») du mouvement environnementaliste outre-Atlantique, n’y croit pourtant plus et sort enfin de son silence (silence d’abord induit par crainte de voir fonds financiers et amis se raréfier soudainement comme neige au soleil), avec la parution toute récente de son dernier ouvrage, Apocalypse Never: Why Environmental Alarmism Hurts Us All. ("L'apocalypse, jamais: pourquoi l'alarmisme environnementaliste est nocif pour tous")
Conformément à la vision malthusienne de nombreux défenseurs de la lutte contre le réchauffement climatique, Shellenberger lui-même a défendu pendant des années le fantasme catastrophiste d’une Terre « surpeuplée » et n’offrant de capacité de ressource optimale qu’à un nombre limité d’habitants avoisinant le milliard de personnes...
Sa conversion à la vérité et aux faits climatiques s’avère des plus opportune et promet d’ébranler les tenants farouches d’une pensée tribale de plus en plus mise à mal par la réflexion libérée de nombreux scientifiques et observateurs avertis.
Les élites de l’alarmisme institutionnel, du GIEC en passant par Hollywood et autres engeances de la désinformation globale organisée, induisent le public en erreur depuis trop longtemps. L’imposition de « solutions » politiques aussi désastreuses que ruineuses parce que fondées sur l’idéologie et la fiction d’apparence scientifique dérive directement de la collaboration messianique de cet élitisme cabalistique, en réalité sans foi ni loi.
Le témoignage et les recherches de Michael Shellenberger, qui fut lui-même l’un des prôneurs les plus farouches de la propagation de la théorie alarmiste de l’origine dite anthropique du réchauffement climatique, s’inscrivent résolument dans une démarche courageuse de résistance rationnelle au terrorisme intellectuel s’exerçant à l’encontre des dissidents dans ce domaine.
C'est pourquoi nous sommes heureux de mettre aujourd’hui à l’honneur son très bel ouvrage, et lui souhaitons un grand succès, y compris auprès des lecteurs francophones !
(1) Sur la conversion de Michael Shellenberger au nucléaire, voir l'article de 2019 "J'ai lu pour vous Schellenberger, le champion de l'écologie pragmatique: un écolo disruptif qui fait du bien"
Voir aussi le Manifeste écomoderniste dont il est signataire avec 18 autres personnes ici.
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Dans l'Église, des mouvements de fond:
Lettre ouverte d’un prêtre arabe de Syrie
à Sa Sainteté le Pape François
Dans la lettre ouverte que je vous avais adressée de Damas, en date du
13/3/2020, je vous avais posé cette question :
« Croyez-vous toujours à la SURVIE de Jésus-Christ dans le monde arabe ? »
Aujourd’hui, en cette aube du 26/6/2020, je trouve de mon devoir de prêtre arabe
catholique, de vous poser une autre question, autrement plus grave, mais qui lui fait
pendant :
« Pouvez-vous nier, en tant que Chef Spirituel Unique de l’Église de Jésus-Christ,
que c’est CETTE ÉGLISE MÊME, qui a été la cause principale de l’EXTIRPATION
réelle, mais progressive, profonde et générale, du Christianisme, au niveau du monde,
à commencer par l’Occident, – les États-Unis, comme toujours, en tête ! –, à cause de
tous ses inacceptables glissements et complicités, dans les bourbiers de la Politique et
de la Finance, depuis l’époque de Constantin jusqu’à nos jours ? »
Pourtant Jésus-Christ a toujours été, reste et restera à jamais, UNIQUE en Sa
Beauté, Sa Vérité, Son Amour et Son Magnétisme.
Sainteté,
Dans un texte écrit sous le titre : ʺRéponse à un ami d’Occidentʺ, en date du
5/4/2020, j’avais posé, pour terminer, cette question :
« Dans une semaine, nous fêtons la Résurrection du Christ.
Quand fêterons-nous la Résurrection de Son Église ? »
Aujourd’hui, à trois jours de la fête des deux grands Saints de Syrie, Pierre et
Paul, je me permets de vous inviter de nouveau à venir en Syrie.
Mais soyez assuré que vous n’aurez pas à embrasser les mains de quelques
richards, ni les pieds de quelques chefs Africains, mais tout simplement, une bonne
poignée de la Terre Sainte de Syrie, que j’aurai la joie de vous présenter, sur une
splendide étoffe de broquart damasquiné, fièrement debout aux côtés de notre digne
Président.
Sainteté,
Damas vous attend.
C’est peut-être l’aube de la Résurrection espérée de l’Église.
Pr. Elias Zahlaoui
Damas, le 26/6/2020
Le phénomène des soubresauts incendiaires provoqués par les Démocrates US, les Soros, les Bill Gates grand financeur de l'OMS et autres pauvres diables décidés à abattre Trump et le retour au patriotisme dans chaque pays, est aussi le signe d'une grosse crise de foi. Mais ce pourrait être aussi le point de départ d'une grande reprise de foi. ci-dessous, un point de vue catholique:
"Nous vivons dans un monde où les gens de toutes les couleurs de peau ont subi un lavage de cerveau si systématique qu’ils ont du mal, ne serait-ce qu’à essayer de découvrir le sens de ce que la voix de la raison leur susurre naturellement à l’oreille. On en est vraiment là, quelle grande tristesse... Du coup, notre société fonctionne désormais comme une sorte d’anti-corps mystique. Pas de raison, pas de cohésion organique du corps, pas d’ordre, pas de vie… mais la règle de la foule endiablée prenant le relais par la force et la tyrannie émotionnelle. Tout ce chaos est évidemment orchestré en vue de complètement éradiquer la culture chrétienne, l’ordre naturel et toutes les conditions requises pour l’édification d’une société à la fois ordonnée et (dès lors) libre. C’est donc vraiment un combat pour la raison (sans la lumière de laquelle on ne peut pas même commencer à échapper à la damnation, cf. Le Dialogue de Sainte Catherine) et la liberté contre le totalitarisme. Dans l’union de la prière et du combat ! Ab summoti sine rationem, libera nos, Domine." SR