Marxisme, marchandisation de la reproduction, esprit borné

Publié le 19/04/2020

  • Marxisme, marchandisation de la reproduction, esprit borné

[ Rappel : la crise de la reproduction naturelle n'affecte, statistiquement, que les blancs; convaincus d'être LA race supérieure. Ceux-ci font appel à la techologie, combinée avec les lois du marché, dans une démarche strictement matérialiste et capitaliste, pour se perpétuer, alors même qu'ils connaissent une crise majeure de leur reproduction spirituelle. Il y a là un aveuglement tristement comique, certainement perçu par tous les peuples du monde, à l'exception des blancs fortement judaïsés, consternés par leur auto-stérilisation de fait, alors qu'ils se croyaient les bons apôtres et les sorciersperformants pour stérilser les autres, les peuples opaques, envahissants, proliférants. Effet boomerang d'un matérialisme borné, et d'une vanité sans limites, certainement. Souhaitons que le raisonnement caarburant de Terpiéli Vojdat remette un certain nombre de soi-disant marxistes sur les rails du bon sens, chose la mieux partagée au monde, selon notre Descartes national, sauf par .... toujours les mêmes, ceux qui se prennent pour l'aristocratie mondiale, et leurs larbins enivrés par la folie des grandeurs des premiers, et les pièges grossiers par lesquels on voudrait les appâter: l'achat indolore d'enfants parfaits à la demande de très ridicules Frankensteins. Voir la publicité pour un nouveau livre indispensable, se plaçant sous l'angle du droit, à la suite du texte].

par Terpiéli Vojdat 

La majorité de ceux qui se réclament du marxisme interprètent Marx de façon erronée. Ils postulent à tort une apparente évidence qui peut les amener à se tromper d’ennemi. De quoi est-il question ?  

 
Il est généralement reconnu, à juste titre, que Marx attribue à l’économie une position centrale parmi les forces qui guident l’histoire, les rapports de pouvoir, la vie sociale des hommes. Mais il convient de faire bon usage de cette place particulière prise par l’économie dans la pensée marxiste.
 
Les « marxistes » que j’entends critiquer ici font passer mécaniquement au  second plan dans leurs analyses les autres domaines auxquels peut s’appliquer un traitement scientifique : la famille, la sexualité, la physique… Outre une pensée profondément dogmatique révélée par ce comportement – vouloir se conformer à tout prix à l’opinion que l’on croit être celle du maître – il s’agit d’une erreur de raisonnement.  
 
Marx et Engels ont construit leur système de pensée en recherchant une compréhension totale du monde. Ils ont étudié les mathématiques, la biologie, la philosophie de Hegel, mené des études sociologiques… La place attribuée à l’économie et les lois de l’économie découvertes par Marx constituent le résultat (non pas le point de départ) d’une réflexion complète sur le monde et la société.
 
Le postulat de Marx, ce n’est nullement la primauté de l’économie et de la lutte des classes sur les autres facteurs qui déterminent la vie de l’Homme. Son postulat, c’est le matérialisme. Selon cette doctrine philosophique, la matière détermine ce que nous sommes, y compris le fait que nous soyons des êtres
pensants. Pour le matérialiste donc, la matière, organisée de manière complexe, produit la pensée ; et non l’inverse, soutenu par la doctrine philosophique appelée idéalisme.  
 
Savoir si la matière existe avant la pensée (matérialisme athée), ou bien si la pensée (celle de Dieu) a produit la matière – l’opposition entre matérialisme et idéalisme au sens philosophique de ces termes – n’est pas l’objet de mon propos. Contentons-nous d’interpréter correctement les implications du véritable postulat de Marx : on comprend que pour lui, les comportements humains sont d’abord déterminés par les propriétés de la matière. Avant de vivre sous le régime des lois de l’économie ou de l’Assemblée nationale… nous sommes soumis aux lois de la physique. « La loi de la pesanteur est dure, mais c’est la loi » ironisait Brassens à propos de celle qui tombe malgré elle sur ses fesses, comme le faux marxiste.  
 
Les lois de la matière physique déterminent elles-mêmes les lois de la biologie, l’être vivant n’étant qu’un agencement particulier, particulièrement complexe, de matière. L’Homme présente ainsi des besoins en dioxygène, en eau, en nourriture, d’autres plus subtils comme la reproduction. C’est la nécessité de satisfaire ces besoins qui amène finalement à la production d’objets matériels (outils, aliments, marchandises…) en suivant un processus historique jusqu’à la société actuelle.  
 
Il résulte de cette compréhension du marxisme qu’il convient de rester constamment vigilant sur ce que pourrait avoir modifié, dans la société contemporaine, la manière dont les éléments situés en amont de l’économie agissent sur nous (la physique, la biologie…).  
 
Par exemple, si l’oxygène était amené à se raréfier, cela prendrait une place plus grande dans la vie des hommes que les lois de l’économie, qui seraient alors subordonnées dans leur fonctionnement à ce nouveau paramètre. Un être humain doit respirer, qu’il vive dans une société capitaliste ou non. Or, si notre accès à l’oxygène disponible n’a pas été significativement modifié (hors épidémie de pneumonies), la société moderne, par le niveau technologique qu’elle a atteint, est en revanche en mesure de contrarier les lois de la reproduction : il est possible aujourd’hui pour une femme de produire un enfant sans intervention du père, de faire porter son futur bébé par une autre femme, rémunérée pour ce service marchand. L’économie, l’histoire, la politique en sont elles-mêmes transformées. La production matérielle (l’économie) est sous la dépendance des nécessités de la reproduction biologique.
 
Le désintérêt des marxistes bornés pour la famille entraîne une coupure artificielle entre eux et les militants catholiques (idéalistes au sens défini cidessus) sur les problèmes liés à la reproduction humaine, alors qu’en réalité, tout devrait les faire converger pour combattre ensemble, dans un même idéal, la marchandisation du ventre de la femme, phénomène majeur de la société capitaliste moderne.
 
Le marxiste que je suis doit bien admettre qu’en ce domaine, la faute repose presque entièrement sur les épaules des supposés marxistes. Mais si l’on revient à Marx sans trahir sa pensée, cette convergence devient possible dans un combat commun contre la marchandisation de la reproduction humaine.

Nouveauté, à ne pas manquer!

Le livre indispensable pendant le confinement :

 PMA, ce qu'on ne vous dit pas, par Olivia Sarton

Chers amis

le projet de loi bioéthique est suspendu pour cause de confinement du Parlement, mais il reviendra. Profitons de ce temps de répit pour provoquer une prise de conscience sur les enjeux réels du projet, à savoir le business juteux que représente le marché de la PMA.  

Olivia Sarton, ancienne avocate et directrice scientifique de Juristes pour l'enfance, signe dans ce but un essai limpide sur les aspects cachés de la PMA.

Chiffres et données médicales à l'appui, elle nous donne des arguments factuels de nature à convaincre le plus grand nombre.  

Vous pouvez dès aujourd'hui le commander en ligne ICI

Olivia Sarton, PMA : ce qu'on ne vous dit pas

Synopsis de PMA, ce qu'on ne vous dit pas

La PMA nous est présentée comme un droit dont certaines femmes seraient écartées, discrimination scandaleuse que le projet de loi de bioéthique 2020 viendrait corriger.

Il n'en est rien : l'auteur montre ici comment des businessmen ont inventé une catégorie de population victime, prétendant la défendre avec des droits subjectifs, mais ne visant en fait qu'à supprimer toute entrave juridique sur ce marché qui s'annonce colossal. Fût-ce au prix de la santé et de la liberté réelle des personnes à qui l'on vend ce rêve d'une procréation artificielle et sans limites.

Ils ont probablement tous lu Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley, et pourtant la majorité des politiques ne réagit pas : seraient-ils désinformés, manipulés ou effrayés de paraître rétrogrades ? Certains seraient-ils liés par quelque conflit d'intérêts ? Ce livre est un appel à plus de courage, de lucidité et d'honnêteté, pour sauver rien de moins que nos enfants, notre droit et notre civilisation.