Publié le 29/03/2020
par E.Michael Jones [1]
[Pestes et châtiments divins; Wuhan et l'espionnage israélien; une guerre préparée par les US; les faits et le scénario préalable; le Sida: une ingénierie sociale magistrale; l'imposition du porno pour tous; la lucidité de Pasolini; retour sur les chiffres; le confinement, une aberration criminelle; l'Église assujettie à l'État.]
Voir la première partie ici: https://plumenclume.org/blog/543-le-coronavirus-et-la-guerre-culturelle-1
Suite et fin:
Le confinement, une aberration criminelle
Pourquoi est-ce différent en Italie? La principale raison est peut-être d'ordre démographique. L'Italie a l'une des populations les plus âgées au monde, et les gens âgés, ici comme ailleurs, sont affaiblis lorsque s'ajoute à leurs misère l'angoisse d'une nouvelle maladie. Mais la raison peut se trouver aussi dans le type de réponse de santé publique à l'épidémie. La différence dramatique entre l'Italie et la Corée du sud résultait des approches bien différentes de chaque pays, en réponse à la nouvelle peste. L'Italie avait imposé une quarantaine stricte à toute la population, tandis que la Corée du sud traçait ses propres cas avec les téléphones portables. Résultat, la pandémie a été bien moins sévère en Corée du sud qu'en Italie.
Selon une étude sur la façon dont la Chine a répondu au Covid 19 fournie par l'Organisation mondiale de la santé, ceux qui ont été en contact avec des porteurs testés positifs ont de 1 à 1,5% de chances d'attraper la maladie. Ce pourcentage augmente, cependant, quand "la majorité des infections virales viennent d'expositions prolongées dans des espaces confinés avec d'autres individus infectés." Dans ces conditions, "le contact de personne à personne et par les surfaces de contact est de loin la cause la plus commune." Selon le rapport de l'OMS, "lorsqu'un cluster de plusieurs personnes infectées en Chine est apparu, c'était le plus souvent provoqué (dans 78 ou 85% des cas) par une infection à l'intérieur de la famille par les postillons et d'autres vecteurs d'infection en contact étroit avec une personne infectée".”[1] Cela signifie que la quarantaine fait empirer une mauvaise situation, et pourrait expliquer le nombre disproportionné de cas en Italie. Dans la mesure où la maladie se répand avant que les gens présentent des symptômes, les autorités sanitaires italiennes ont probablement pris des gens qui étaient déjà infectés et les ont enfermés dans des espaces clos, ce qui était l'incubateur idéal pour que le fléau se répande ensuite. Selon les données du CDC basées sur le navire de croisière Princess, la transmission se trouve facilitée par les espaces confinés, mais "les taux journaliers déclinent après un temps dans tous les pays, sans rapport avec les solutions politiques particulières, telles que la fermeture des frontières ou la distanciation sociale."
O'Neill redoute que le taux de mortalité s'élève jusqu'à 10%, et il a raison, mais c'est seulement si le patient est sujet à la quarantaine qu'il prône aux évêques des US. Selon le Dr Paul Auwaerter, directeur clinique de la division des maladies infectieuses à l'Ecole de médecine: "Si vous avez un patient atteint du Covid 19 chez vous, votre risque de développer l'infection est d'environ 10%... Si vous avez été exposé accidentellement au virus sur votre lieu de travail [ou dans un église] (mais non pas enfermé dans une salle de conférence pendant six heures avec une personne infectée, comme c'est le cas à l'hôpital), vos chances d'attraper l'infection sont de 0,5%. Selon une étude publiée par le Département d'écologie et de biologie évolutive de l'université de Princeton, "le consensus scientifique actuel, la plus grande transmission par les sécrétions respiratoires se produit sous la forme des gouttelettes largement disséminées plutôt que par des aérosols petits. Les gouttes, heureusement, sont assez lourdes pour ne pas voyager bien loin (moins d'un mètre) et retombent très vite." L'Italie, en d'autres termes, est en train d'élargir l'emprise du Covid 19 en enfermant les Italiens dans leurs petits appartements.
Les premiers rapports sont toujours trompeurs. Au moment où les évêques prenaient leur décision, le virus avait commencé ralentir son expansion. Selon le prix Nobel et biophysicien Michael Levitt "chaque patient a infecté en moyenne 2,2 personnes par jour, du coronavirus, soit une multiplication exponentielle qui ne peut conduire qu'à la catastrophe. Mais depuis cela a commencé à baisser, et le nombre de nouvelles infections par jour est près de zéro". Quand il s'agit de maladies, les gens s'affolent beaucoup parce qu'ils entendent parler de nouveaux cas tous les jours. Mais le fait que le taux de contamination baisse signale que la fin de la pandémie est proche.
Patrick O'Neill "je-suis-un-scientifique" recommandait "des interventions radicales, le confinement des villes, le dérèglement de la vie quotidienne et la limitation des mouvements d'environ 800 millions de gens en Chine, dite "nécessaire pour éviter la contamination générale" des US, mais comme l'a montré l'exemple de l'Italie, les mesures gouvernementales contribuaient à empirer la situation en refermant la porte de l'écurie une fois que le cheval s'était échappé. Ou, pour être plus précis, en mettant les gens qui avaient déjà été exposés au virus dans ses premiers jours en quarantaine, là où ils étaient sûrs de le refiler à d'autres membres de leurs familles.
Sur 44145 personnes contaminées à la date du 11 février 2020, 1023 étaient mortes, soit un taux de mortalité de 2,3%. "Nous croyons encore, en regardant les données, que la force de l'infection ici, le véhicule principal, ce sont les gens qui présentent des symptômes, ne se sentent pas bien, et qui le transmettent aux autres, d'un humain à un autre", selon le Dr Mike Ryan du Programme d'urgence de l'OMS. Ces nombres ont été revus à la baisse; là seul 1% des cas est considéré comme grave. En mars 2020, l'Italie avait 626 cas actifs par million d'habitants; Les US avaient 58,3 cas actifs, et la Chine était retombée à 4,6 par million, ce qui indiquait que l'épidémie était sur le déclin là-bas.[2] Le CDC a substantiellement revu ses statistiques à la baisse depuis le schéma des 4% proposé par l'OMS, qui suggère maintenant 2,3 à 3 %, tous âges confondus. Les estimations du CDC sont encore plus basses, allant de 0,5 à 3%. Même un environnement à haut risque comme le Diamond Princess, où une population enfermée avait été testée, affichait un taux de mortalité de 0,1%, en tout et pour tout.
Après John P.A. Ioannidis, professeur de médecine, d'épidémiologie et de santé publique, spécialiste en données biomédicales, et en statistiques à l'université de Stanford, co-directeur du Centre d'innovation en méta-recherche à Stanford, a extrapolé à la population US tout entière, avant de conclure:
Le taux de mortalité parmi les gens contaminés par le Covid 19 serait e 0,125%. Mais dans la mesure où cette estimation se base sur des données très réduites (il n'y avait que sept morts parmi les 700 passagers et membres d'équipage infectés [du Diamond Princess, sur 3700 personnes]) ; le taux réel pourrait aller de cinq fois moins à cinq fois plus. Il est possible en outre que certains des passagers qui ont été contaminés meurent plus tard, et que les touristes présentent des différences en matière de maladies chroniques, un facteur de risque aggravant pour des cas comportant l'infection par le SARS Co V2, plus que pour la population en général. En ajoutant ces sources supplémentaires d'incertitude..."
La conclusion semble irréfutable. Les Italiens ont rendu la situation pire en imposant la quarantaine. En s'alignant sur de la mauvaise science, amplifiée par un mauvais gouvernement, l'Église, suivant les mauvais conseils des jésuites américains qui contrôlent désormais la mentalité de ses administrateurs, a contribué à la mort de milliers de catholiques italiens, quelque chose qui ne se serait pas produit s'ils n'avaient pas été enfermés dans leurs appartements étouffants et autorisés à mener leur vie de tous les jours, comportant l'assistance aux services religieux.
Aaron Ginn finit son article en citant le premier précepte du serment d'Hippocrate: "premièrement et par-dessus tout, tu ne nuiras point: Primum no nocere".
Les gouvernements locaux et les politiciens sont en train d'infliger des dommages massifs et le chaos, avec peu d'évidence de soutien à leurs édits draconiens. Chaque gouvernement local est dans une course mimétique par rapport aux autres, en matière d'ordonnances autoritaires pour nous montrer "qui prend le plus de précautions". Les politiques sont en concurrence, non pas pour ce qui est des preuves ou des guérisons du Covid 19, mais pour le plus de prudence. Comme le chômage augmente et que les familles se sentent intolérablement écrasées déjà, ils éprouvent une pression pour corriger la situation qu'ils ont créée avec encore plus de solutions policière,s plus "créatives" et plus radicales. Cela ne sert qu'à créer plus de problèmes, et un effet boule de neige encore plus vaste. La première chose à faire, c'est d'arrêter de tuer les patients et de se centrer sur ce qui marche.[3]
La quarantaine généralisée a juste empiré une situation déjà grave.
Dans ces conditions, la condamnation de l'économie locale est une distraction et une mesure arbitraire qui n'apporte que des bénéfices limités en dehors du fait qu'elle fait des dégâts pour des millions de gens, et qu'elle met en faillite des centaines de branches. La dispersion à partir d'une communauté et la transmission aérienne ne sont pas une menace, voilà la donnée incontournable. Nous n'avons pas d'exemple significatif de propagation par les restaurants ou les gymnases. Quand on considère l'environnement que le Covi 19 préfère, l'isolation de chaque famille chez elle est une situation idéale pour la contamination et la transmission aux autres membres de la famille. L'expérience de la Corée du sud et de Singapour montre qu'il est tout-à-fait possible et préférable de garder son rythme de vie avec des aménagements selon ce qui se dégage des faits, tels que les contrôles de température réguliers et la distanciation sociale.
L'Église assujettie à l'État
La capitulation de l'Église face à l'État a provoqué la colère de l'archevêque Carlo Maria Vigano, qui, à la différence de la plupart des hommes d'église, était capable de distinguer les catégories de la nature et de comprendre comment elles ont été transformés en catégories mentales meurtrières par des politiciens qui ont un projet [inavouable]. "Les évènements ecclésiastiques de ces dernières heures, dit Vigano, ont montré clairement, s'il en était besoin, la tragique sujétion de l'Église à un État qui fait tout ce qu'il peut pour détruire l'identité chrétienne de notre Italie, en l'asservissant à un agenda idéologique, immoral, globaliste, malthusien, abortiste et immigrationniste, qui est l'ennemi de l'homme et de la famille.”[4] En capitulant devant la définition par l'Etat de la santé publique, l'Église est en train de mettre en danger le "salut des âmes" en nous privant des sacrements, ces dons surnaturels qui nous rendent capables de "faire face à des procès ici-bas, même aux assauts de la mort, grâce à la foi et à cette étincelle inextinguible d'espoir qui nous vient de notre aspiration à un destin glorieux pour lequel nous avons été créés." La conférence épiscopale italienne a capitulé face au pouvoir de l'Etat séculier et sa haine de la religion en annulant "la totalité des célébrations liturgiques publiques dans toutes les églises du territoire, contribuant à susciter la peur et la panique, et privant les croyants de l'indispensable réconfort des sacrements.”[5]
La tragique sujétion de l' Église à un État qui faisait tout ce qui était en son pouvoir pour détruire l'identité chrétienne" s'est bientôt propagée de l'Italie aux US, où un diocèse après l'autre a fermé ses églises. Une semaine après Chicago, Detroit et New York ont fermé leurs églises, l'évêque ordinaire Kevin Rohades, du diocèse de Fort-Wayne South Bend, a annoncé le 17 mars qu'il suspendait toutes les messes du dimanche et de semaine, pour cause de Covi 19, et ce jusqu'à nouvel ordre.[6]
L'Église n'a rien fait pour contrer la panique générée par les médias. En fermant ses églises, la hiérarchie a jeté de l'huile sur un feu qui faisait déjà rage dans les médias. Dans un article paru sur le site The Atlantic le 11 mars, et intitulé "Qu'allez vous faire si vous commencez à tousser? Rester à la maison, ça ne suffit pas". Voici ce qu'écrit James Hublin:
Ce coronavirus est inconnu, dans notre espèce humaine. Une fois qu'il rentre dans l'une de nos cellules, sa propagation dans le corps semble être très variable. L'expérience ne peut que progresser lentement à partir de la toux, la congestion, la fièvre, choses familières, jusqu'à une réponse inflammatoire qui menace la vie, lorsque le virus descend dans les poumons, et remplit les voies aériennes de fluides. Les survivants peuvent avoir des séquelles dans les poumons. Le virus peut aussi se répandre dans d'autres organes, en causant des dommages dans le foie ou au niveau grastro-intestinal. Ces effets peuvent durer pendant de plus longues périodes que pendant la grippe, avec des poussées et des reflux. Certains patients ont commencé à se sentir mieux, et sont retombés malades à un point critique. La maladie peut être fatale même si on reçoit les meilleurs soins médicaux".
Puis, après nous avoir dit "vous pourriez bien attraper le virus", notre auteur ajoute "il ne s'agit pas de provoquer la panique".”[7] Mort Zuckerman a fait de The Atlantic un porte parole des intérêts oligarchiques juifs quand il a a acheté ce qui était autrefois le navire amiral de l'establishment WASP de Boston quelques années plus tôt, et The Atlantic, fidèle à ses nouveaux maîtres, était décidé à éliminer le salut des âmes de la considération du public en formulant l'exigence de "fermer les églises", et en disant aux dirigeants du pays que "l'État et les ordres de confinement locaux ne devraient pas faire d'exception pour les rassemblements religieux; et ces communautés devraient s'y plier".[8]
Et le 22 mars, la résistance à l'interdiction de la messe imposée par la hiérarchie aux croyants grandissait parmi les membres dissidents de la même hiérarchie. Le cardinal Raymond Burke, évêque ordinaire du diocèse de LaCrosse, dans le Wisconsin, et ancien chef du Rota à Rome, déclara que "comme notre premier souci est celui de notre rapport à Dieu", le premier objectif en temps de crise doit être de permettre "l'accès à nos églises et chapelles pour les sacrements, et la dévotion publique ainsi que les prières.”[9]
Cela signifiait en pratique un refus d'accepter les décisions des gouvernements séculiers, qui traitent la foi en Dieu de la même façon que d'aller au restaurant ou à une compétition d'athlétisme."Plutôt que de capituler devant le pouvoir d'un État qui a toujours vu l'Église comme son ennemie, les évêques et les prêtres "doivent expliquer publiquement la nécessité pour les catholiques de prier et de célébrer dans leurs églises et chapelles, et d'aller en procession dans les rues, pour demander à Dieu sa bénédiction pour son peuple qui souffre si intensément."
L'évêque Athanasius Schneider, évêque auxiliaire du diocèse d'Astana dans le Kazakhstan, avait des choses semblables à dire:
Des millions de catholiques dans le monde occidental dit libre vont vouloir, dans les semaines qui suivent ou même les mois, et particulièrement pendant la Semaine sainte et Pâques, qui sont le moment culminant de l'année liturgique tout entière, seront privés de tout acte public de célébration par la double réaction, civique et ecclésiastique, à la poussée du Covid 19. Le plus douloureux et choquant là dedans, c'est la privation de la sainte Messe et de la sainte Communion. L'atmosphère actuelle de panique quasiment universelle est constamment réactivée par le "dogme" universellement proclamé de la nouvelle pandémie. Les mesures de sécurité draconiennes et disproportionnées, avec le déni des droits fondamentaux à la liberté de mouvement, de réunion, et d'expression, paraît presque orchestrée au niveau mondial selon un plan précis. Aussi, la race humaine tout entière devient la prisonnière d'une "dictature sanitaire mondiale" qui se révèle aussi être une dictature politique. Un effet collatéral de cette "dictature sanitaire" qui se répand dans le monde, c'est l'interdiction croissante et intolérante de toute forme de culte public. Depuis le 16 mars, le gouvernement allemand a publié une interdiction de toutes forme de rassemblement public, pour toutes les religions. Une mesure aussi drastique de prohibition de toute manifestation publique de foi aurait été inimaginable, même sous le Troisième Reich.[10]
Comme l'archevêque Vigano, Roberto de Mattei voit le coronavirus comme un châtiment divin. Comme le prophète Gad, saint Bernardin de Sienne (1380-1444) avait dit aux dirigeants de son temps qu'il y a trois façons pour Dieu de punir: Tria sunt flagella quibus dominus castigat: la guerre, les désastres, et la famine." Comme Pasolini, de Mattei se tourne vers le Moyen âge comme son point d'ancrage théologique durant une nuit sombre et tourmentée: "saint Bernardin appartient à une lignée de saints comme Catherine de Sienne, Brigitte de Suède, Vincent Ferrer, Louis Marie Grignon de Montfort, qui ont averti que les catastrophes naturelles avaient toujours fait suite aux infidélités et à l'apostasie des nations."
Comme pour la Peste noire, qui emporta 40% de la population européenne au milieu du 14° siècle, avait signalé la fin du Moyen âge, selon de Mattei, la pandémie du coronavirus marque la fin de l'Empire américain et de l'ère de la mondialisation, telle que la pratiquent les oligarques comme Soros. La mondialisation c'est à la fois le vecteur du crime et la dernière victime de la crise en cours, parce quelle "détruit l'espace et pulvérise les distances". Mais comme Dieu a la responsabilité de l'histoire, la globalisation se trouve à son tour déjouée par les ruses de la raison, en généralisant "la distance sociale, le confinement individuel et la quarantaine", tout ce qui est "dramatiquement opposé à la 'société ouverte' souhaitée par George Soros." De Mattei croit que la pandémie sonne la fin du "monde sans frontières".
La mondialisation peut avoir précipité la crise actuelle, mais sa source réelle, c'est l'Église qui est trop soit trop corrompue soit trop hébétée pour faire face aux forces qui sont maintenant en train de détruire le monde entier. Selon de Mattei, le grand péché qui a précipité la colère divine sur nos têtes, c'est l'apostasie des hommes qui gouvernent l'Eglise, ces gens qui ont échoué à dénoncer les schémas que les oligarques ont utilisés pour piéger le monde entier dans le péché. Résultat de cet échec, pour la première fois en Italie en plusieurs siècles, les églises sont fermées, les messes sont suspendues, et même la Basilique Saint-Pierre est fermée", ce qui amène De Mattei à se demander. "Comment pouvons-nous ne pas voir que le corona est en train de produire une conséquence symbolique de l'auto-destruction de l'Église?"[11]
Néanmoins, Dieu reste le maître de l'histoire, et malgré les machinations de gens corrompus, Dieu continue à se servir du virus pour nous faire voir ses intentions, dont l'une est d'en "finir avec la globalisation".[12]
Qu'importe la mauvaise réaction de l'Église, il n'y a jamais eu d'époque où Dieu n'ait pas pris sur lui le poids de l'histoire humaine. Tant saint Bernardin de Sienne que sainte Catherine de Sienne pouvaient prêcher en confiance parce qu'ils comprenaient la Divine providence. Cette providence, selon sainte Catherine de Sienne, a été active depuis le commencement des temps jusqu'à ce jour, en fournissant à l'homme tout ce dont il a besoin.[13]
L'amour d'eux-mêmes, cependant, obscurcit l'intelligence de ceux qui mettent tous leurs espoirs en eux-mêmes et se privent de la lumière de la foi, si bien que l'homme ne procède pas selon la lumière de la raison, ce qui le rend aveugle à la Providence. Chacun bénéficie de la Providence, mais il y a ceux qui ne comprennent pas parce qu'ils ne la reconnaissent pas, et ils ne la reconnaissent pas parce qu'ils manquent d'amour. Ils ne voient rien que le désordre, comme l'aveugle, même là tout est en ordre.
Dieu pourtant est derrière, et il veille, en chaque chose à chaque moment. La Providence divine décide de tout jusqu'aux plus petits détails, en particulier de la vie, de la mort, et de la façon dont elles adviennent. Il permet tout ce qui arrive à l'homme, y compris la faim, la soif et la perte de toute fortune, la nudité, le froid, la chaleur brûlante, les blessures, les humiliations et les affronts, sans être la cause de la volonté perverse qui fait le mal ou inflige des blessures. Dieu garantit aux hommes à la fois l'existence et le temps, non pour nous nuire, mais pour qu'ils nous soient l'occasion de manifester la foi; car celui qui sert son voisin en charité sert Dieu avec foi. Dieu permet le mal comme occasion d'instiller la patience dans l'âme qui souffre, de sorte que l'âme se reconnaît dans l'humilité.
En suivant les deux saints de Sienne, De Mattei conclut: "Dieu est l'auteur de la nature avec ses forces et ses lois, et il a le pouvoir de jouer du mécanisme des forces et des lois de la nature de façon à produire des effets selon les besoins de sa justice ou de sa miséricorde."
Ce qui ressemble à la fin du monde tel que nous le connaissons, c'est en réalité l'aube du monde voulu par Dieu. Le Logos se lève à l'horizon. Les oligarques corrompus qui orchestrent l'effondrement entraîné par le coronavirus se voient rendre la monnaie de leur pièce, de tout l'argent qu'ils convoitaient si avidement; mais c'était juste pour quitter la scène, tôt ou tard, en laissant un naufrage derrière eux. Mais le cours du Logos dans l'histoire humaine ne peut pas être contrecarré par les desseins des corrompus. Le moment de la mort apparente, à tout âge, est en réalité le moment de la renaissance éventuelle. Le Logos ressurgit toujours, peu importe sous quelle forme. L'histoire est une spirale ascendante de rationalité. Dieu tolère le mal et l'erreur afin d'amener une plus grande compréhension du bien et du vrai. Avec chaque cycle historique, la distinction entre le Logos et son contraire se fait plus claire. Parce que la distinction entre le Logos et l'anti-Logos de nos jours n'a jamais été aussi évidente, sa victoire n'a jamais été plus certaine.
[1]
E. Michael Jones publie la revue annuelle Culture Wars, et il a publié Libido Dominandi: Sexual Liberation and Political Control à paraître en français prochainement.
Il annonce la parution prochaine de Logos Rising, a history of ultimate reality.
Son ouvrage L'esprit révolutionnaire juif est disponible en version française http://www.librairiefrancaise.fr/en/judaisme/8030-l-esprit-revolutionnaire-juif-e-michael-jones-9782816204544.html Tous ses articles sont sur culturewars.com.
Source: https://culturewars.com/news/the-coronavirus-and-the-culture-war
Traduction: Maria Poumier
Joindre l'auteur: [email protected]
Notes:
[4] https://remnantnewspaper.com/web/index.php/fetzen-fliegen/item/4801-vigano-on-coronavirus-to-appease-the-wolves-the-shepherds-abandon-their-sheep
[5] https://remnantnewspaper.com/web/index.php/fetzen-fliegen/item/4801-vigano-on-coronavirus-to-appease-the-wolves-the-shepherds-abandon-their-sheep
[6] https://www.wane.com/news/local-news/bishop-rhoades-announces-suspension-of-masses-in-fort-wayne-south-bend-diocese/
[7] https://www.theatlantic.com/health/archive/2020/03/where-do-you-go-if-you-get-coronavirus/607759/
[8] https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2020/03/close-churches/608236/?utm_medium=offsite&utm_source=yahoo&utm_campaign=yahoo-non-hosted&yptr=yahoo
[9] https://www.lifesitenews.com/news/all-the-latest-coronavirus-news-and-updates
[11] https://www.lifesitenews.com/news/coronavirus-is-the-killer-of-globalization-and-a-scourge-from-god-roberto-de-mattei
[12] https://www.lifesitenews.com/news/coronavirus-is-the-killer-of-globalization-and-a-scourge-from-god-roberto-de-mattei?utm_source=LifeSiteNews.com&utm_campa
[13] file:///C:/Users/Owner/Downloads/TRAIT%C3%89%20DE%20LA%20PROVIDENCE.pdf My translation from the French.