Robert Faurisson le chercheur nécessaire

Publié le 20/10/2019

  • Robert Faurisson le chercheur nécessaire

Par Maria Poumier

Comme chacun sait, tant qu'il reste un homme sur terre pour mentionner leur nom, les défunts ne sont pas morts. Il est important de le faire savoir, pour chaque mort. Robert Faurisson dit "Fofo", disparu le 21 octobre 2018, nous le reverrons encore longtemps dévaler le grand escalier extérieur du Palais de justice à Paris, après une audience épuisante et vaine, d'un pas sûr de jeune homme, de cycliste, de joueur de tennis, sans tituber ni s'essouffler, avec son sourire mordant. Et aussi, tel qu'a su le capter notre Dieudo bien aimé, cahotant dans une guimbarde surannée dans une nuit de carton, échangeant avec son chauffeur: "j'aime pas les juifs. T'inquiète pas, lui répond son fidèle comparse: ils t'aiment pas non plus". C'est dans la comédie L'antisémite, de 2011.

Un an après sa dernière crise cardiaque sur le seuil de sa maison, au retour d'un hommage sur son lieu de naissance, comme une mort de prophète, sur le seuil de la Terre promise, une mort élégante comme un simple point à la ligne, c'est à nous de renouveler nos vœux de fidélité, et de poursuivre le combat de Robert Faurisson. Les choses ont beaucoup avancé, pendant cette année. Nombreux sont les historiens à continuer leur travail dans l'ombre, et d'autres sont sortis de l'ombre pour dire leur respect pour la vérité. Le CRIF et la LICRA se sont jetés sur le principal porteur du message: Alain Soral, condamné (pour la nième fois) en représailles quelques mois plus tard; le prétexte trouvé était d'avoir relayé une fugace image où l'on voyait BHL brûlé en effigie. Nous avons tous appris de Dieudo son rire homérique, et nous le renvoyons de tout cœur au patibulaire BHL: ainsi donc BHL est descendu personnellement, une fois de plus, de son piédestal imaginaire pour casser la gueule à Soral, qui n'avait pourtant rien fait, dans l'histoire, puisque les Gilets jaunes prudents se gardent bien de proclamer la moindre reconnaissance envers Soral, envers Faurisson, envers Dieudonné ou envers le Christ (sauf exceptions). Et Soral lui-même n'apporte qu'un soutien très critique aux Gilets jaunes, voyant là une jacquerie héroïque certes, mais manquant de pensée directrice et de général.

Mais il avait vu rouge, le BHL, devant Soral allongé sur son divan en pyjama, ignorant le courroux du grand BHL qui nous surveille tous, en haut de son échelle (des valeurs). En fait, Soral avait donc agité la muleta sous son profil d'aigle, avec son émission d'hommage à Faurisson. Et ça a marché: il a foncé, le bestiau, dans le panneau, et le voilà qui sévit, comme d'habitude mais.

Signalons ces jours-ci un apport au révisionnisme sur l'histoire officielle en matière d'Holocauste. Aux US, il reste plus de liberté d'expression qu'en France: sur le site Unz.com (bien référencé sur google, chose inimaginable sur le web français), où publient nombre de penseurs aussi juifs que féroces contre le néo-judaïsme au pouvoir, John Wear compare la Shoah de masse à la mise à mort  d'handicapés mentaux, pratiquée par le régime nazi, avec les étapes suivantes: le 1er septembre 1939, un ordre écrit autorise le Dr Karl Brandt et le dirigeant Boulter à mettre en route un programme d'euthanasie. En  1947, le Dr Karl Brandt confirme devant le tribunal de Nuremberg avoir reçu un ordre écrit, et explique qu'il a pratiqué la chose dans le cadre légal, et qu'elle était justifiée par un objectif humanitaire, celui de soulager les victimes. Afin de réaliser ces euthanasies collectives, l'arme utilisée fut le monoxyde de carbone, dont l'inhalation est indolore pour les adultes, c'était fonctionnel et efficace. Mais dès le 24 août 1941, Hitler ordonna l'arrêt du programme, à la suite de la véhémente campagne internationale, lancée par Clemenz August von Galen, l'évêque de Munster. Pour ce qui est des souffrances juives, ni ordre écrit d'en haut, ni arme du crime connue, car "les lois de la nature s'appliquent autant aux nazis qu'aux antifascistes", comme dit l'auteur, qui développe chacun de ces points, et répond dans son article aux objections officielles habituelles. Et encore moins de protestation internationale. Rappelons que ni De Gaulle ni Churchill n'ont fait la moindre allusion à des exterminations massives de juifs ni sur le moment ni bien après, dans leurs mémoires.

Robert Faurisson, c'était le maître de la rigueur contre le bluff, il avait bien raison, mais il lui faisait peut-être trop d'honneur, au vent mauvais. Comment aller plus loin, une fois la porte franchie de la chambre à gaz nazie, qui était vide et à air? C'était une porte ouverte, mais il fallait quand même un sacré téméraire pour l'enfoncer. Merci Robert de l'avoir fait. Allons plus loin dans le capharnaüm, avançons entre les miroirs déformants qui ne reflètent plus nos mines terrifiées: ce n'était que des matériaux de chantier, entreposés là, les bribes et soi-disant témoignages entassés: en attente d'un architecte qui était censé en faire un monument définitif à la gloire du peuple juif. De la récup de légendes éculées: peuple élu, rédemption par le feu, les eaux de la Mer rouge de sang goy s'ouvrant pour laisser passer les seuls hommes valant d'être sauvés, en route pour la Terre promise. Bric à brac effrité chaque fois qu'on se mettait à y regarder de près, des rushs pour films d'horreur et de camelote, un socle pourrissant sur lequel on ne pourrait décidément rien édifier de sérieux.

Certes il existe, sous prétexte d'extermination des juifs, des coins de parcs, ou musées et  monuments dans 31 pays, dont 73 aux US, 54 en France, 11 en Israël, 8 en Grèce, 7 en Pologne, 6 aux Pays-Bas, 5 en Lettonie, 4 en Grande Bretagne, 2 en Chine, et 2 en Allemagne (oui, officiellement 6, mais 6-4=2, car l'un est consacré aux les lgbt victimes des nazis, un autre aux Roms, encore un aux euthanasiés handicapés, plus une chapelle française, et c'est tout). C'est une intéressante cartographie du pouvoir de l'idéologie sioniste, dont on retiendra que la France est en deuxième position, comme une fille aînée de la synagogue, très loin devant tous les autres.

Robert Faurisson avait donné un relief prodigieux  à l'accumulation d'intimidation et de mensonge que par paresse, les historiens avaient laissé s'accumuler sur l'épisode de la seconde grande guerre suicidaire des Européens modernes entre eux. Bien des personnes d'ascendance juive en étaient restées sans voix: connaissant leurs conteurs, elles ne mesuraient sans doute pas les dégâts de ces galéjades terrifiantes, dont la première mise en scène avait été commandée à Hollywood, et à Robert Hitchcock en particulier; on les laissait dire, on faisait confiance au temps pour remettre les choses à leur place; on ne disait plus comme autrefois "juif" ou "israélite", mais "survivant de l'Holocauste", par définition, et après. Et voilà qu'un impertinent, en France, avait pris au mot l'histoire des six millions, et du Zyklon, et du Wiesel, et prenait le taureau par les cornes! Voilà qu'il leur fallait, aux gens de pouvoir, à leur tour prendre tout ça au sérieux, sous peine de voir bientôt passer toutes ces salades dans la catégorie des histoires juives, des gisements de blagues qui seraient assaisonnées à l'auto dérision impitoyable? Tout mais pas ça! La Loi Gayssot, en 1990, mit fin à l'expression de la pensée profonde sur la boîte noire du pacte qui régit la société française. On l'a vu cette année avec l'éviction de l'optimiste Etienne Chouard: il a hésité deux secondes avant de répondre à une question totalement hors sujet, lors d'une émission sur les revendications légitimes des gilets jaunes. La question était: croyez-vous aux chambres à gaz. A partir de là, il a perdu son émission à Sud Radio, n'a plus été invité à débattre d'aucun sujet.

Mais nous sommes entrés dans l'ère post-faurissonienne: le sourcil levé de BHL nous laisse de glace, autant que la grise mine de Finkelkraut le clown obscène et triste. Nous ne sommes pas de la génération qui tremblait. En Israël même on a changé de cheval de bataille, on n'y investit plus dans le passé, mais dans le contrôle de l'avenir. Ce qui intéresse Israël, pays pionner dans l'invention bioéthique parce que souffrrant d'une infertilité pire que celle de tous les pays occidentaux, maintenant, c'est de nous faire gober, et d'appeler ça la Loi, un Nouveau Testament Noachique, en remplacement des anciennes législations, dans chaque pays du monde, elles mêmes basées sur le droit naturel et reconnu par les grandes religions. L'idée que l'on veut nous inculquer, de gré ou de force, parce que c'est indispensable pour légaliser à l'échelle globale la fabrication de bébés artificiels, c'est donc que les gosses vont maintenant pouvoir s'acheter sur internet comme le reste; sur la facture, valant garantie très provisoire, il sera marqué le nom des acheteurs: une ou deux mères, ou un ou deux pères, ou plus, comme vous voudrez, abrutis de clients, bande de crétins qui croient dur comme leur tête de pioche tout ce que leur susurrent les publicitaires.

Autre campagne tonitruante cette année, l'attaque contre la hiérarchie ecclésiastique sur le thème de la pédophilie; or les pédophiles sont à 90% des homosexuels, dans l'Eglise; laquelle comporte une bonne moitié d'homosexuels pratiquants (selon les données qui figurent dans le monument de vilenie Sodoma, le livre sorti sumultanément en huit langues, qui se voulait le best-seller de mars 2018, juste après la dégradation du cardinal Barbarin, et juste avant l'incinération de Notre-Dame de Paris). Par ailleurs, les statistiques de la santé publique sont formelles: les LGBT sont trois fois plus drogués que les autres, et se suicident quatorze fois plus que les autres, si bien qu'ils ont 25 ans d'espérance de vie en moins. Qu'à cela ne tienne, il est devenu obligatoire, sous peine de sanctions, d'adorer ces gens-là, les LGBT, à condition, ça va de soi, qu'ils ne soient pas membres du clergé catholique!

Comprenne qui pourra? Oui, c'est une insulte au bon sens. Mais tout le monde peut comprendre le message sous-jacent: les vrais pédophiles pratiquants, ceux qui se payent des chasseurs de gibier qui à leur tour séduisent ou enlèvent, violent droguent séquestrent abusent et tuent des enfants, et de préférence des filles, parce qu'ils les aiment et qu'ils veulent prouver qu'ils sont tout-puissants, ces chefs de gang dont le scandale Epstein montre qu'ils sont au sommet du pouvoir dans les pays occidentaux, ont leurs chiens de garde idéologiques. Les nouvelles lois "contre l'homophobie" protègeant les troupeaux de LGBT sont conçues par les Maîtres du discours comme boucliers et projectiles à la fois. On n'a pas le droit de dire que ce sont des gens diminués, invalides, à demi-castrés, bancals et grimaçants comme les autres, les LGBT, parce qu'on n'a pas le droit de dire des choses semblables des puissants: je te tiens par la barbichette, le premier qui rira... gare au gorille qui n'attend que ça pour t'assommer. Or les puissants du clan Clinton, pour ne citer que ceux qui sont mis en cause à ce jour par l'affaire Epstein, sont les principaux adorateurs d'Israël, de très généreux donateurs pour ce pays qui viole toutes les lois du droit international.

Nous rions de bon cœur. Robert Faurisson nous a appris à regarder en face et de près les textes, les absurdités, les criminels propagateurs de trouille intéressée. BHL ira en enfer pour avoir livré la Libye aux scorpions, parce que les Libyens avaient un lion, un lion qui avait bâillé d'ennui devant lui, qui avait proclamé son mépris de l'Israël usurpateur de la Terre sainte. Kadhafi a été assassiné le 20 octobre 2011, BHL le sniper caché avait visé juste. Les pays musulmans sont à feu et à sang, les pays chrétiens  sont au bord de la guerre civile, tout cela est parfait pour Israël, qui estime avoir besoin de carnage entre ses voisins pour exister.

Et ce n'est pas fini. Mais ce qui est fini, c'est le siècle juif, l'ère des gangsters qui nous ont fait avaler tant de  couleuvres, ingurgiter tant  de merde fumante, ravaler notre langue, étouffer de peur, agoniser dans les contradictions. La double injonction systématiquement soutenue par la menace du gourdin, incohérente à dessein, planant sur notre conscient et sur notre inconscient, c'est fini. Descartes reprend le dessus, la logique signe la Création et les créatures de Dieu, et nous avons repris notre liberté mentale. Merci à tous les grands, à ceux qui sont vivants, et à ceux qui nous inspirent par l'immense soupir qu'ils nous font entendre depuis les entrailles de la terre. Vous nous soulagez, comme on dit, par votre exemple. Chacun sait qu'on peut mourir, à force de se trahir: Robert Faurisson n'est décidément pas mort.

PS: une petite blague de "Carlos", celui qui a tout donné pour la Palestine, qui purge une peine de prison à perpétuité, et qui vient de fêter ses 70 ans, dont 25 dans les prisons françaises: "ça se passe en France, la patrie des droits de l'homo".