Publié le 20/11/2017
L’inquisition sexuelle
Par Israël Adam Shamir
Une moche baraquée, la cinquantaine ou plus, le cheveu mort, trois rangs de perles sous bajoues, racontant à gros sanglots une histoire d’attouchements non désirés, qui a peut-être eu lieu il y a des lustres, voilà qui constitue un spectacle pénible. Peut-être que Beverly Young Nelson a autrefois été jeune et belle, et capable de réveiller la passion au creux des reins d’un costaud, mais c’est loin, très loin. Et pourtant cette improbable créature a bel et bien empêché Roy Moore, le suspect, de gagner une élection en Alabama.
Si cette vieille chouette prétendait avoir prêté à Moore cent dollars trente ans plus tôt, et qu’elle les lui réclamait, intérêts et principal, le tribunal lui aurait ri au nez. Qu’est-ce qu’elle faisait donc, tout ce temps-là, où sont les preuves, lui dirait-on. Pourquoi personne ne lui pose la question aujourd’hui, alors que la carrière du bonhomme est fichue ? Comment se fait-il que des revendications aussi douteuses puissent anéantir un individu ?
D’autant plus que cette personne a un nom et un visage, même s’il n’est pas ragoûtant, alors que dans bien des cas, l’accusatrice reste anonyme, cachée derrière une lettre, tandis que l’accusé se retrouve nommé, montré du doigt, et en perd son boulot. Il n’y a que l’Inquisition qui ait agi de la sorte, à base de sources anonymes et de griefs opaques. Nous voilà aux prises avec la sexquisition.
Est-ce que c’est un phénomène purement américain ? La vengeance de Salem, où un spasme semblable de paranoïa massive avait amené une petite ville de la Nouvelle Angleterre à pendre une vingtaine de femmes accusées de sorcellerie ?
A Salem, les hommes faisaient la chasse aux sorcières ; trois cents ans plus tard, ce sont les sorcières qui pourchassent les hommes.
Et c’est une épidémie mondiale. Les US sont le modèle de tout l’espace de la Pax Americana, où l’on imite la musique et les films américains, et maintenant cet accès de démence. De tous les hommes, de tout âge, de toute confession, nul n’est à l’abri de poursuites.
En Israël, la petite âme sœur de l’Amérique, un rabbin a été inculpé pour une histoire de viol avec sodomisation sur une gamine il y a sept ans. C’est une policière féministe qui a géré l’affaire. Le rabbin a passé un mois en taule et presque une année en assignation à résidence ; il a perdu son travail, et son nom est maudit à jamais. Et puis on a découvert que la fille ne pouvait même pas se souvenir de ses propres mensonges et les répéter correctement. Le procureur a décrété l’annulation de la procédure et le rabbin David Harrison a été remis en liberté. Qui lui rendra son année gâchée, sa réputation, son travail ? Est-ce que l’accusatrice et la policière vont le dédommager ? Eh bien non.
Et encore, il a eu de la chance. Le président israélien Mosché Katsav en a eu moins. Sa première accusatrice, cachée derrière la lettre A, s’est avérée être une menteuse, et ses griefs n’ont pas été entendus. Mais à mesure que son histoire circulait bien des femmes s’étaient jointes à la chasse à courre, et Katsav s’était retrouvé derrière les barreaux. Maintenant, la plupart des juges sont des femmes, en Israël, et les hommes sont cuits.
L’Europe marche benoîtement dans les pas des US. Là, c’est un universitaire d’Oxford, né suisse et musulman, Tarik Ramadan, l’homme qui a fait tout ce qu’il pouvait pour que les musulmans d’Europe se sentent européens. Une colonne de bonnes femmes est arrivée pour dire qu’il les avait violées ou approchées avec des avances non sollicitées il y a quelques années. Il a été obligé de se mettre en congé à l’université.
Bref pas un chrétien, pas un juif, pas un musulman ne saurait échapper à une semblable accusation, à partir du moment où il a un nom, une position et quelque argent sur son compte en banque. Pour une raison mystérieuse, les trimeurs, les chauffeurs de taxi, les ascensoristes ou encore ouvriers sur les tapis d’assemblage n’ont jamais fait partie des souvenirs des copines de Beverly Young Nelson au bout de vingt ans. Est-il plausible que les représentants de la classe ouvrière ne se montrent jamais entreprenants ? Il n’y aurait que les riches et célèbres qui aient la main leste ?
Cet assaut sur les hommes se produit au moment de la campagne Balance-ton-porc sur les réseaux sociaux. Bien des femmes ont été obligées de se joindre à la meute : si vous ne faites rien, c’est probablement que personne ne vous a jamais trouvée assez attrayante pour tenter le coup. Elles ont foncé, en masse. Les hommes aussi sont réceptifs à l’hystérie de masse, mais les femmes battent tous les records. Et les réseaux sociaux sont un riche terreau pour ces campagnes.
Et s’il y avait un noyau de vérité au fond de tout ce grabuge? Jusqu’à un certain point, oui, quand on crie au loup, il n’y a pas de fumée sans feu. Les actes les plus courants peuvent être évoqués en des termes extrêmement sensationnalistes. Au lieu de dire « il m’a serrée dans ses bras et il m’a embrassée » dites plutôt « il a introduit de force sa langue dans ma bouche tout en m’immobilisant, puis « il m’a clouée sur un lit sous son poids ». Le sexe, il y a des gens pour vous en parler, des puritains, des viragos, du gibier de psy, de manière à ce que vous soyez prêt à réclamer la peine de mort pour le perpétrateur de la chose.
Le terme viol ne veut plus dire la même chose qu’à l’origine. Mon ami Julian Assange a passé des années sous les verrous, et son aventure parfaitement consentie avec deux de ses groupies a été qualifiée de viol pour de menus aspects techniques (une capote déchirée, un état de demi-sommeil ou d’éveil incomplet). Dans les deux cas, cela partait d’un remords d’acheteur, ces dames regrettaient, deux jours après l’évènement, leur enthousiasme passager parce qu’il ne les avait point rappelées. Une femme détestant les hommes de toutes ses forces, la procureuse, se proclamant lesbienne, avait insisté pour envoyer Julian en taule. De son point de vue, un homme est à sa place quand il est enfermé, même si la requête est sans fondement. Et même après cette déclaration parfaitement discriminatoire, elle n’a pas été destituée.
La Suède connaît une avalanche de plaintes pour viol, ces temps-ci. Certains lecteurs ont fait le rapprochement avec l’immigration de masse en provenance du Moyen Orient. Et certes un homme de ces régions peut facilement se tromper dans l’interprétation des paroles ou des gestes d’une jeune Européenne. Mais non mais non, disent les féministes ! Pourtant jusque dans les années 1950, les Européens se méprenaient régulièrement sur l’usage des « allumettes suédoises ». La fille devait souligner son « non », sans quoi ils croyaient vraiment que c’était la façon féminine normale d’être timides. Et il y a tant de gestes courants qu’on appelle des viols en Suède maintenant, que le terme est complètement dévalué.
Tout peut être décrit de façon répugnante. Manger de la viande c’est du cannibalisme, un compliment c’est un viol. Et en même temps, des choses qui révulsent les gens normaux peuvent être décrites comme la normalité, voire la norme. Les hommes normaux sont révoltés par la description ou la présentation qu’on fait des relations sexuelles entre hommes. Et on les force à accepter tout cela tout en considérant les gestes habituels entre homme et femme comme quasi criminels.
Les Américains ont voté pour Donald Trump dans l’espoir qu’il en finirait avec la rage émasculatrice dans leur société. Cela peut encore se faire en appliquant deux règles simples qui étaient tenues pour des garanties de justice, jusqu’au jour où la Cour suprême des US les a déclarées nulles et non avenues.
Premièrement, on en finit avec les réminiscences. La Bible, grande source de sens commun, nous dit ce qui relève du viol et comment le gérer. Si l’agression a lieu en ville, la fille devrait ameuter le quartier, hurler et pleurer. Si cela ne suffit pas, ou si l’agression a eu lieu hors les murs, elle devrait se précipiter à la gendarmerie. Pas au bout de vingt ans, pas une semaine plus tard, pas le surlendemain, mais sur le moment. Si elle n’a rien dit, c’est son problème.
Cette attitude règlerait la question de savoir si la femme veut dire oui ou non quand elle dit non. Si elle appelle au secours, c’est que c’est non.
Et c’en sera fini des mines dormantes prêtes à vous sauter à la figure à tout bout d champ.
Deuxièmement, plus d’anonymat pour les accusatrices. Si vous accusez un homme, soyez prêtes à faire face, ne vous cachez pas derrière le voile de l’anonymat.
Ces deux règles simples restaureront la santé de tous, et remettront le viol à sa vraie place horrible de jadis et de tous les temps.
Et pour le harcèlement, c’est le plus souvent une invention de la rancœur féminine. Cela ne devrait pas relever de la loi ni des tâches de la police. Si une dame est gênée par un regard insistant, qu’elle déclenche un procès, ou qu’elle appelle un policier si cela va plus loin. Les gendarmes savent ce qu’il faut faire avec ce genre de vice.
Les souvenirs tardifs de harcèlement ne sont pas valables, même s’ils sont vrais. Si la femme n’a pas réagi sur le moment, c’est trop tard.
Autrement, bientôt les US n’auront plus un politicien mâle et normal, juste des femmes et des efféminés. Et la maladie se répandra dans toute l’Europe, jusqu’au jour où le vieux Monde et l’Amérique du Nord seront prêts au repeuplement par des Africains virils.
La Russie reste un territoire libre pour les mâles. Bien des modes américaines envahissent Moscou, mais l’émasculation n’en fait pas partie. Les Russes ont interdit la propagande homosexualiste en direction des mineurs, et ils ont réglé le problème. De fait, les femmes russes préfèrent grandement le style russe. Ce sont les hommes qui règlent l’addition au restaurant, qui leur tiennent la porte, qui les aident à enfiler leur manteau ; bref, les hommes qui continuent à faire ce que faisaient les hommes bien élevés en Amérique et en Europe, il y a un demi-siècle.
La Russie a connu sa campagne “Balance-ton-porc” (en russe je dirais #янебоюсьсказать) l’année dernière. Et un tas de femmes ont récité ou inventé des histoires de harcèlement. Mais c’est resté au niveau de facebook, car la loi ne permet pas de porter plainte des années après les faits allégués.
Et surtout, les Russes considèrent le sexe entre homme et femme comme une chose normale. Ils ne sont pas horrifiés par une relation entre prof et élève, ou entre patron et assistante. Les reportages sur les châtiments sévères imposés par les juges américains dans le cas d’une professeuse couchant avec des jeunes gens rencontrent l’incrédulité et la stupéfaction. Sur cinquante histoires récentes de ce genre, aucune n’aurait été sanctionnée en Russie. Je ne comprendrais pas d’ailleurs en quoi un gamin de 17 ans séduit par sa prof de 23 ans aurait subi un tort.
On envierait plutôt le gosse, en tout cas. Mais c’est cette attitude traditionnelle en matière de sexe qui est la raison principale des attaques médiatiques contre la Russie, bien plus que les histoires de « hacqueurs russes ».
Il est très difficile de défendre Weinstein, avec son obsession pour l’Holocauste et sa soif de revanche sur les blondes. Mais c’est son cas qui a ouvert les portes de l’Enfer. Refermons-les vite avant que l’équilibre de l’univers entre le yin et le yang, entre les pôles mâle et femelle, ne soit rompu.
Pourquoi est-ce que les US se retrouvent frappés de cet étrange fléau? Je serais tenté de l’expliquer comme une réaction contre la révolution de 1968, y compris la révolution sexuelle qui en faisait partie. Pour nous, les gosses des Sixties’, vivre c’était facile, le sexe c’était un domaine de liberté et de plénitude, en Californie ou en Crimée comme sur la Côte d’Azur. Nous en avions à profusion, du sexe sans capote, souvent avec des étrangères. C’était ça, le communisme. Redouter l’amour libre et le sexe à la portée de chacun, c’est avoir peur du communisme.
Les riches garçons et filles qui sont arrivés au pouvoir ensuite ont tout transformé en source de gains, et c’est avec ce schéma en tête qu’ils ont créé la pénurie, y compris la pénurie de sexe ; il s’agit d’une contre-révolution sexuelle. Les plaignantes pour harcèlement sont les petits soldats de la contre-révolution sexuelle, elles font monter les tarifs de leurs charmes en organisant la pénurie. C’est elles qui y perdront, les malheureuses ; espérons qu’elles n’auront pas dézingué la planète avant de s’en apercevoir.
Israel Shamir can be reached at [email protected]
This article was first published at The Unz Review.
A burly unattractive woman in her late fifties or sixties, dyed hair, pearl laces around wrinkled neck, tearfully relating a story of unwanted sexual attention that maybe occurred many years ago, presents a most embarrassing sight. Perhaps once Beverly Young Nelson was young and pretty, and could awake passion in a man’s loins, but that was long time ago. And still this awkward creature effectively had stopped the suspect, Roy Moore from Alabama, from winning an election.
If this old crow were to claim she loaned Moore a hundred dollars thirty years ago and demanded it back with accrued interest, she would be laughed out of court. Where was she until now, where is the proof, people would say. Why nobody asks this question now, when the political career of the man is at stake? How could it be that a few unsubstantiated claims can ruin a man?
Moreover, this person has a name and a face, if an ugly one, but in many cases, the accuser remains anonymous, hidden by a letter, while the accused has a name, and a face, and often he had a job until this accusation. Only the Inquisition had similar features, with anonymous sources and obscure charges. Now we have sexquisition.
Is it a purely American phenomenon? A payback for Salem, where a similar spasm of mass paranoia caused a small New England town to hang some twenty women accused of witchcraft?
In Salem, men hunted witches; just three hundred years passed, and now witches hunt men.
Alas, no, it is a world-wide epidemic. The US is the model for the whole of Pax Americana, where people imitate American music and movies, and now they imitate this trend. No man of any confession or age is safe from persecution.
In Israel, the smaller soul-mate of America, a Rabbi has been indicted for raping and sodomising a teenage girl seven years ago. A feminist policewoman was given the case. The Rabbi spent a month in jail and almost a year under house arrest, he lost his job, his name was besmirched forever. Eventually it became clear that the girl couldn’t even remember and repeat her own lies. The State Prosecutor’s Office has withdrawn the indictment filed against Rabbi David Harrison, and he has been set free. Will somebody return to him the year of his life lost, his good name, his work? Will his accuser and the insistent policewoman pay for it? No.
He was anyway a lucky one. The Israeli President Moshe Katsav had less luck. His first accuser, hidden behind letter A. turned out to be a liar, and her claims were dismissed. But as her story unfolded, many women joined in the royal hunt, and eventually Katsav was jailed. Now, the judges in Israel are predominantly women, and men are doomed.
Europe meekly follows the US. There, the accused is a Swiss-born Muslim scholar Oxford University Professor Tariq Ramadan, the man who worked to make Muslims in Europe feel European. A string of women came claiming he raped them or made unwanted sexual advances to them some years ago. He had to take a leave of absence from the University.
In short, no man, Christian, Jew or Muslim, is safe from such an accusation, provided he has a name, a position and some money in his bank account. For a mysterious reason, ordinary hard-living guys, taxi drivers, lift operators or assembly belt workers were never remembered by the likes of Beverly Young Nelson twenty years later. Is it plausible that the working class blokes never push their way or even squeeze a girl? That only rich and famous guys do it?
This assault on men coincides with the very successful campaign #MeToo in the social networks. Many women were forced to join: if you didn’t, perhaps nobody ever found you attractive enough to make a pass. And they did join en masse. Men, too, are receptive to mass hysteria, but women much more so. Social networks are the breeding grounds for such trends.
Is there some kernel of truth in those woeful tales? Up to a point. Perfectly ordinary action can be described in extreme sensationalist language. Instead of saying “he embraced and kissed me”, use “he forcibly introduced his tongue into my mouth while holding me tight”, and then “by his weight he kept me pinned to the bed”. Sex can be described – by a Puritan, by a man-hater, by a psycho, – in such a way that you will call for death sentence for the perpetrator.
The word “rape” has little of its original meaning remaining. My friend Julian Assange has been imprisoned for years, and his perfectly consensual sex with two of his groupies has been described as ‘rape’ for some technicalities (a broken condom, a semi-sleeping or not fully awake condition). In both cases it was buyer’s remorse, the women regretted what they did after a couple of days because he did not call back. A man-hating woman, the state attorney, a self-proclaimed lesbian, insisted on sending Julian to jail. In her view, jail is a good place for any man, even if the complaint is baseless. Even after making such a discriminating statement, she was not fired.
Sweden has had a lot of rape complaints recently. Some readers connected it with mass immigration from the Middle East. And indeed a normal man from the Middle East may misinterpret girl’s words and actions. No means no, say the feminists, but it wasn’t so understood by European men even in the 1950s. A girl had to insist on her ‘no’, otherwise it would be construed as normal feminine way to be coy. So many ordinary actions are called ‘rape’ nowadays in Sweden, that the word had been properly devalued.
Anything can be described in nauseating manner. Eating meat can be compared to cannibalism, flirt can be described as horrible rape. In the same time, actions that nauseate a normal person can be described as normal and even normative. Normal men are revolted by the description or presentation of same-sex relationships. Nowadays they are forced to accept it as normal while considering usual man-to-woman act as almost criminal.
Americans voted for Donald Trump hoping he would end the emasculating trend in their society. It still can be done by enforcing two simple rules that were taken for granted until the US Supreme Court removed them.
One, end with reminiscences. The Bible, this great source of common sense, tells us what rape is and how to deal with it. If the crime occurred in town, the woman should raise hell. She should cry and shout. If it did not help, or if the crime occurred out of town, she should go right away to police. Not twenty years later, not in a week time, not even in a couple of days, but right away. If she kept silent, it is her problem.
This attitude will solve the question whether the woman means ‘no’, when she says ‘no’. If she cries out for help, she definitely means that.
And there will be no sleeping mines ready to go off any moment.
Two, no anonymity for the accusers. If you accuse a man, be prepared to stand for it, do not hide behind the veil of anonymity.
This two simple rules will restore sanity and make rape the horrible crime it was and is.
As for harassment, this is most often an invention of man-haters. It should be out of criminal law and out of police business altogether. If a lady feels that somebody’s stares annoy her, she might sue the guy. Or call for a policeman if it is more than just stares. Policemen know how to deal with such guys.
Reminiscences of harassment have no value, even if true. If the woman did not act on the spot, forget it.
Otherwise, soon the US will have no normal men politicians left; only women and effeminate men. And then the disease will spread all over Europe, until the Old World and North America will be ready for its repopulation by virile Africans.
Russia remains a safe zone for males. Though many American trends come to Moscow, emasculation is not one of them. When, a few years ago, Russians banned same-sex propaganda for minors, they broke with emasculating trend. Actually, Russian women prefer things done Russian way, too. Men pay for dinners, keep doors open, help with putting a coat, in short, they keep doing what the American and European gentlemen did some fifty years ago.
Russia has had its #MeToo campaign a year ago (#янебоюсьсказать , I dare to tell, in Russian), and a lot of women recited or invented stories of their harassment. But it remained in the Facebook, for the law did not allow to complain years after the alleged crime occurred.
Moreover, the Russians consider sex between men and women as a normal thing. They have no horror of sex between a teacher and a student, or between a boss and his assistant. Reports on severe punishment American judges meted on female teacher having sex with teenage boys are met with bewilderment and disbelief. Out of fifty recent stories of this kind probably not even one of them would be punished in Russia. I wouldn’t understand, either, what is the harm for a 17 year old student to be seduced by his 23-year old teacher. The kid should be envied, if anything. This traditional attitude toward sex is the main reason for the current mass media attack on Russia, not the mythical “Russian hackers”.
It is very difficult to defend Weinstein, with his Holocaust obsession and his desire of taking revenge upon blondes. However, his case had opened the gates of Hell. Let us shut them up before the Yin and Yang, male-female balance of the universe collapse.
Why has the US been hit by this strange trouble? I would explain it as an undoing of the 1968 revolution, including the Sexual Revolution. For us, for children of 1960s, the living was easy, and sex was free and plentiful – in California, Crimea, Côte d’Azur. We had a lot of it, wonderful unprotected sex, often with strangers. That was Communism. Fear of free and available sex is the fear of Communism.
The rich guys and gals who came to power afterwards turned everything into money, and with that purpose on their minds they created scarcity, even scarcity of sex, a sex counter-revolution. Harassment complainants are the soldiers of the Sexual Counter-Revolution as they increase scarcity in order to monetize their charms. They will be the losers, poor things; hopefully they won’t ruin the world before they understand it.
IJoindre l'auteur: [email protected]
Traduction: Maria Poumier
Publication originale: The Unz Review.