Publié le 16/01/2017
par Maria Poumier
A Noël, on s’attendrit devant le miracle de la naissance de l’enfant sauveur. En janvier, on « marche pour la vie », suite logique, car évidemment, étant donné le mystère qui entourait la conception du petit Jésus, si l’avortement avait été légal de son temps, il ne serait jamais arrivé à terme. De nos jours, Marie a le choix, tuer ou donner vie à l’enfant conçu « par l’opération du saint esprit ». En février, c'est la saint Valentin "pour tous", en mars le dépeçage pour tous?
Joseph, de son temps, croyait n’avoir pas le choix : la morale publique lui commandait de répudier sa fiancée enceinte d’un inconnu ; il avait décidé de faire ça discrètement, gentiment, ce n’était pas un macho furibond. Puis il a eu un songe (Matthieu, 1, 19-20), et au réveil, fou de bonheur, il a chassé les cauchemars de la honte, du dépit et de la vengeance, il a décidé de garder la Marie, et de porter fièrement ses cornes, parce qu’il avait décidé lui aussi que cet enfant serait comme un fils de l’Esprit saint, et qu’il l’adoptait, point[1]. Tous les enfants le sont, d’abord pour leurs parents émerveillés, mais aussi en ce sens que notre destin est de transmettre la vie, charnellement ou autrement, et tout ce qui fait passer à la trappe des enfants comme des nuisibles est un aveu d’échec, d’un désastre en amont, porteur de malheur. Notre société semble être en train de redécouvrir ces évidences, il faut amplifier le mouvement, et revendiquer le rétablissement de la santé mentale. Or cela ne s’arrête pas à la question de l’avortement, qui est la mère de toutes les autres.
Je suis allée voir Réparer les vivants, film dont la promotion avait été faite dans les grandes largeurs par les médias… Le public a été très partagé, les uns concluant : « à consommer sans modération », les autres « nul, plat, ennuyeux, décousu ». Pour moi, c’est un bon film publicitaire. Un commentaire résume la chose : « C'est poétique, pudique et tellement fort en émotions. Très peu de dialogues, ce qui donne la part belle à la musique et à la photo. Vive le don d'organes et si ce film peut aider à donner alors c'est encore mieux. »
Les naïfs qui ont aimé la pub ont aimé le mot « donner ». Mais la réclame, aussi esthétique et subtile soit-elle, n’a qu’un but : faire vendre. Ce qui est à vendre : une flopée d’idées à la mode, que l’on peut lister comme suit, et dont le film montre à quel point l’une ne va pas sans l’autre. Comme le suggère la magnifique séquence du début (une vague énorme qui engloutit le surfer mais non le caméraman), une fois qu’on est sur la vague, on ne peut que la suivre dans ses entrailles, et accepter d’en être écrasé, de disparaître en elle ; c’est tragique, c’est exaltant, et le meilleur surfer en ressortira quand même intact, car il est comme le spectateur un surhomme qui s’ignore, un héros augmenté, bravo !
Et voilà ce que le film raconte, après l’emportement par la Vague : un beau jeune homme qui n’a pas mis sa ceinture de sécurité a un accident, il se retrouve la moelle épinière brisée avec le reste ; sa mère, récemment divorcée (Emmanuelle Seigner), suit les orientations des médecins, et prend en main le trésor des organes de son fils ; le père (Ken Kool), effondré, n’a pas d’autre rôle que d’être celui qui suit les injonctions de la mère et de la médecine ; ils donneront à la science le corps de leur fils, à l’exception des yeux. Du côté receveur, on trouve une mère de deux garçons, elle aussi divorcée, et ses deux fils adultes, dont l’un au moins essaye de vivre des ressources de la pornographie homosexuelle, mais a du mal à joindre les deux bouts. Ils remplacent avantageusement le mari inexistant, en ce sens qu’ils adorent leur mère cardiaque, qui va donc, grâce à la médecine de pointe, hériter du cœur du premier jeune homme.
Une médecine qui a besoin du dépeçage d’une chair fraîche pour prolonger la vie d’une cinquantenaire, aux frais du contribuable à qui on n’a pas demandé son avis, mais qui ne saurait résister à la pression morale en vue du don d’organes, un jeune homme dont l’avenir est encadré par l’homosexualisme marchand assumé, des parents qui sont des nomades de l’état civil, et des monades contenant et favorisant tout cela, le tout sous l’impulsion d’un féminisme pur et dur, la mère receveuse finissant naturellement dans le lit de sa copine, voilà ce que le film dit malgré le brouillard à visée publicitaire. Et c’est pour faire plaisir à ces personnages, Narcisses éperdus, idoles d’eux-mêmes, que la médecine de pointe veut prendre ses organes à un jeune homme maintenu artificiellement en vie (ce qu’on appelle la mort cérébrale), le temps de faire du faux vivant avec du vrai mort, dans la gloire et le profit pour tous. La transgression est le cœur du film. La seule limite à la transgression, selon la logique du film, c’est que les yeux du mort doivent être préservés, il serait impudique de les imaginer cueillis comme pour être gobés par d’autres. Mais ce qui nous crève les yeux, c’est ce qu’on veut nous empêcher de voir : la boucherie chirurgicale, le tripatouillage financier opaque qui est derrière, et surtout la supercherie publicitaire que constitue le film. Comme disait Tartuffe : « Cachez ce sein que je ne saurais voir ».
A aucun moment on ne pose la question primordiale : la cinquantenaire devrait-elle accepter en son âme et conscience de prendre le cœur du jeune homme ? Officiellement, le don et la greffe sont strictement anonymes, et produit exclusivement par l’élan des « dons ». En tout cas, connaissant pertinemment la pénurie d’organes existante, elle ne s’est pas posé une seconde la question : et si une vie plus jeune que la mienne méritait mieux que moi d’être sauvée? Encore moins la question : et si ce cœur était arraché à un adolescent sur un champ de bataille, pace que, s’il y a des pères de famille qui vendent leurs reins pour nourrir leur famille, on ne peut conclure de marché « win win » avec son propre cœur ?
Aucun commentaire, même parmi les plus négatifs, sur le film, ne pose cette question de fond, et de bon sens. Et si, dans l’engrenage de ce cannibalisme officiellement encouragé, pouvait être remise en question l’exemplarité de chacun des personnages mis en scène comme autant de champions de la transgression heureuse, comme autant de magnifiques surfeurs sur la vague immense de la science associée au cœur, à la liberté, au dépassement de soi, au don, au partage ?
Israël, c’est bien connu, et bien reconnu par la presse israélienne de gauche elle-même, est en bonne place dans la liste des pays sales ou douteux, comme la Chine ou la Thaïlande, où le trafic de chair humaine, sous les formes les plus variées, est florissant : Palestiniens abattus pour le recyclage de leurs organes vitaux, rabbins arrêtés à New York pour trafic de reins[2], extraction frauduleuse d’ovocytes sur des jeunes filles ukrainiennes et roumaines à Chypre, usines à GPA dans les pays pauvres, en particulier pour la vente d’enfants aux homosexuels riches des pays riches[3], tout cela permettant, non seulement d’arrondir les fins de mois de certains, mais aussi, discrètement, la fabrication d’enfants de synthèse légalisés comme juifs[4], et la prolongation interminable des vieux les plus riches de la planète, entièrement remastérisés avec des organes vitaux plus frais, parfois à répétition[5].
La propagande que nous subissons est directement liée à des intérêts financiers eux-mêmes liés de près ou de loin à Israël. Qu’il suffise de rappeler que les instituts de recherche, en France, achètent des embryons à Israël, que la biotechnologie de pointe est israélienne, que google et soros sponsorisent toute recherche, toute industrie et tout commerce relevant de la chaîne de transgressions officiellement encouragées, dont Israël est le pays pionnier en matière de législation permissive.
Tous les médecins juifs et tous les capitaux israéliens ne relèvent pas de la répression du vampirisme, bien sûr, mais il reste qu’il y a une forte demande mondiale, bien au-delà de l’Occident, pour toutes les performances en biotechnologies, à prétexte thérapeutique, honorables ou abominables. N’oublions pas, parmi d’autres relais, les ONG qui, comme jadis l’Arche de Zoé en France, raflent régulièrement de faux orphelins en Afrique ou en Haïti[6], pour alimenter différents marchés.
En France même, on connaît parfaitement un cas au moins prouvant que le trafic d’organes se pratique dans certains hôpitaux, c’est l’affaire Eliane Kabile. La justice, acculée par la ténacité de la famille à rétablir la vérité, en est à reconnaître qu’on a le droit en France, de délivrer plusieurs certificats de décès pour une même personne !!![7] C’est la dernière étape dans l’affolement pour cacher les cadavres sous le tapis, mais à la longue, il n’y a rien à faire pour effacer la tache du sang de certains trucidés. Et Barbe Bleue ne s’attaque pas seulement aux femmes.
Que faire ?
Que faire, c’est la question que se posent tous les militants qui ont compris depuis longtemps la chaîne des transgressions, mais qui découvrent chaque jour de nouvelles ramifications de ces supposés progrès, reposant sur la prouesse dite scientifique et l’antimorale combinées. La bioéthique est à la traîne, incohérente et inopérante pour freiner le processus de marchandisation et de prostitution de chaque parcelle de l’humain, visant à la légalisation sur le mode uber, sans frein ni frontière.
Faute de mieux, mais ce sera aussi le mieux, abstenons-nous de pratiquer ce qui nous répugne. Le boycott est le nom laïque de la chose, et se veut ciblé. Le boycott, comme toute sanction commerciale, est une arme de guerre, et remporte des victoires. Le boycott contre un médicament ou un vaccin qui tuent fonctionne. Et qui oserait porter une fourrure en public, dans nos pays ? Il y a énormément de produits arrachés à la chair de nos frères, qu’il faut refuser d’acheter : cosmétiques, additifs alimentaires artificiels et aphrodisiaques à base de fœtus, pour commencer[8]. On remarquera que cette destination est directement liée à l’hédonisme et au narcissisme de nos sociétés. Mais il y a aussi Nestlé, et nombre de vaccins ![9]
La bataille pour faire reculer l’avortement relève de la logique de guerre. Si l’avortement ne diminue pas, au contraire, alors que tous les moyens de contraception sont à la disposition de chacune, et gratuitement, c’est d’une part parce que les jeunes femmes fertiles, par défi schizophrénique accentué, s’y adonnent ; et d’autre part, parce que les « pouvoirs publics » les y encouragent. Que ce soit conscient ou non chez les idéologues dites féministes qui nous vendent cette véritable maladie mentale collective, il n’y a qu’une explication à la cécité dans laquelle on veut nous maintenir : l’avortement est rentable. D’une part les hôpitaux peuvent revendre les fœtus, aux US ça rapporte directement au Planning familial[10], d’autre part la population se reproduit moins, ce qui justifie l’importation de jeunes gens qui n’ont rien coûté à l’Etat, et qui vont alimenter le marché du travail, avec bien moins d’exigences que les locaux, et au détriment de leur propres pays d’origine, dont on aspire impunément la sève, sous prétexte de les soulager, bien souvent après les avoir copieusement bombardés.
Sans avortement et homosexualité encouragés dans la bonne humeur, pas de remords tardifs, pas de « désir d’enfant » frénétique quand la nature ne s’y prête plus, et donc pas de clientèle pour PMA, GPA, ectogénèse, parthénogénèse, ou toute autre exploit à venir. Sans demande, le marché s’étiolerait, la recherche ne trouverait plus de financements[11].
Mais quand un nouveau marché s’implante, c’est toujours au détriment des anciennes pratiques traditionnelles : l’hypermarché tue le petit commerce ; en Inde, les petits marchands locaux se sont insurgés contre l’implantation des « grandes surfaces » étrangères : ils ont compris que c’est la première étape pour les éradiquer, eux, et ils se battent, et ils chassent les supermarchés, et leurs relais au gouvernement[12].
La fin de la reproduction naturelle? Il est temps que nous comprenions que toutes les transgressions morales qu’on veut nous imposer comme des augmentations de nos libertés ont un but, éradiquer la reproduction humaine naturelle, en famille, « à la papa », comme le dit si justement la langue populaire. La recherche eugéniste ne s’arrête pas, on sait maintenant fabriquer un vaccin qui détruit une hormone sexuelle et qui sera utilisé pour rendre stériles des populations entières, si la chose parvient à rester secrète[13]. Et c’est un lieu commun que de se lamenter (avec quelques circonlocutions) sur la stupidité (ou la méchanceté barbare ?) des Africains qui continuent à se reproduiresans tenir compte des injonctions étrangères, alors que les autres continents s’autorégulent, nous dit-on, en tout cas, voient leur taux de natalité baisser régulièrement. Le marketting, la seule morale autorisée par la laïcité militante, exige le contrôle complet de notre fécondité, comme celle des chats, chiens, vaches, chevaux, et végétaux, par la confiscation de la semence, et l’imposition des OGM : il faut pour cela commencer par modifier génétiquement nos organismes. Certes, l’idée est désagréable, mais l’épigénétique est la discipline que l’on teste en ce moment sur nous : les enfants de divorcés, homosexuels, vétérans de l’avortement pour tous et de la pilule du lendemain dès la puberté feront encore moins d’enfants que leurs parents, à la sauvage. En trois générations maximum… comme on nous vend désormais l’eau et l’air, on vendra à quelques privilégiés le droit de se reproduire. Et ce n’est pas tout, puisque déjà notre fertilité, comme celle des animaux, baisse dramatiquement, et cela se passe au niveau génétique, irréversible, depuis les années 1950, sans que s’insurge un écologiste véhément, sans une voix pour tirer la sonnette d’alarme : ils sont bien dressés. La stérilité deviendra un caractère « héréditaire » acquis dans la bonne humeur et la « liberté », selon les vœux des marchands de tout ce qui peut encore être reconnu comme l’œuvre de l’Esprit saint. Et il faudrait appeler cela un progrès, et il faudrait applaudir dans l’euphorie ?
L’encouragement à l’avortement, que certains osent associer au droit, doit être sanctionné, par le vote contre les députés corrompus, ceux qui votent des crédits pour les institutions relais, et par la modification des lois.
Mais l’abstinence va plus loin que le boycott, et elle a une efficacité particulière parce qu’elle engage bien d’autres niveaux de la personne que sa conscience de consommateur. Et son champ d’application, partant d’un point particulier d’indignation, s’élargit naturellement : il englobe une révision des pratiques sexuelles, comme d’autres activités de consommation, et il débouche sur le refus par principe du don d’organes, parce que cela amorce le trafic, cela fait céder les barrières morales sur toutes les transgressions, avec l’hameçon mortel du chantage à la générosité.
Il faut refuser à l’avance de bénéficier un jour d’une greffe d’organes, le faire savoir haut et fort, et refuser de voter pour ceux qui veulent nous forcer à le rendre plus facile, anodin. Il faut aussi refuser la loi qui vient de passer frauduleusement, le don automatique de nos organes, en cas d’accident[14]. Selon la législation actuelle, faute de refus écrit au préalable[15], « la médecine » peut vous déclarer en état de mort cérébrale et faire son marché sur votre dépouille, hors de tout contrôle, s’il n’y a pas de témoin pour contester le caractère naturel de votre décès, et porter la chose devant la justice, sans la moindre garantie d’être entendu. Un vivier, si l’on peut dire, ce sont les blessés sur les lieux d’un attentat terroriste ; la panique aidant, comment certains ne se livreraient-ils pas au pillage d’organes, devenus domaine public ?[16]
Et on peut être sûr que le lobby médical se battra bec et ongles pour que les lois soient de plus en plus répressives pour vous obliger à donner gracieusement vos matières premières qui vaudront tellement cher à la revente. Les nantis qui se croient généreux en se vantant d’être prêts à faire cadeau de leurs pièces détachées sont en plus des imbéciles, au regard des affamés qui eux vendent les leurs de leur vivant, parce qu’ils n’ont rien d’autre à vendre pour survivre. Non, nous ne sommes pas des gisements de cellules, d’embryons, de fœtus, ni d’organes. On ne saurait, comme dit Israël Shamir, vivre sous une loi autorisant une femme à donner son bras aux crocodiles[17]. La chaîne des transgressions aboutissant à des opérations marchandes juteuses (GPA et transplantation d'organes pour tous) relève de la traite des peuples: les plus pauvres sont appelés à prostituer de nouvelles parties de leur corps, et les campagnes médiatiques visent à augmenter la demande chez les nantis.
Pour retrouver la paix avec notre conscience, on ne peut pas tricher : il faut à la fois refuser la promiscuité sexuelle, le don actif ou passif d’organes, refuser la fabrication d’enfants sans père ou sans mère, refuser l’avortement. Ne jamais oublier que le grand argument publicitaire de nos marchands d’humains tient dans la combinaison de quelques mots magiques : droit à, liberté et bonheur. C’est aux US que s’élaborent les outils principaux de la propagande, tels que le film de référence « Réparer les vivants » ; on met toujours en scène une initiative de générosité de la part d’une famille envers une autre famille de catégorie sociale comparable ou complémentaire. Ça se passe « en famille », avec un « esprit de famille ». Pour l’encouragement à l’avortement, c’est aussi la logique qu’on mobilise : la femme ne doit pas résister à la pression de l’entourage qui lui dit ou lui suggère de « ne pas le garder » parce que cela « compromet son propre bonheur » ; en fait, le bébé, même s'il n'est pas inopin, dérange toujours les proches.Mais jusqu'où le dérangement devrait-il être une raison valable pour refuser la poussée de la vie?
La GPA est la pratique où se mesurent peut-être le mieux les dénis de réalité sur lesquels reposent les mensonges officiels[18]. Pour implanter un embryon qui soit capable de donner lieu à un enfant viable, il faut en tuer à tour de bras. On donne la mort à foison, avant de vendre très cher la vie d’un nouvel individu qui sera toute sa vie un otage, parce qu’on lui rappellera plus qu’à d’autres l’investissement exceptionnel qu’il a représenté : il ne sera pas un don de Dieu, mais un placement. Et le poids à porter pour cet enfant rescapé du massacre, et amputé de toute fratrie naturelle, sera colossal.
Il ne faut pas perdre de vue que l’espèce humaine, comme les autres, est menacée de disparition par le saccage de la nature. Si rien n’est fait, la fertilité naturelle de notre espèce va diminuer au point que la plupart des enfants seront affaiblis par les maladies génétiques et les malformations. On nous cache soigneusement les statistiques alarmantes, mais chacun peut constater le dépérissement de l’espèce par les cas troublants dans son entourage. En très peu de générations, des espèces entières disparaissent. Et pour les humains, des régions entières sont contaminées par les « effets secondaires » d’armes fabriquées et vendues par les pays de la médecine de pointe : les enfants de Syriens, d’Irakiens et d’autres Afghans en savent quelque chose.
Devant cette menace vitale, soyons les vrais écologistes honnêtes, selon le raisonnement de l’encyclique Laudate si. Un sursaut vital est urgent. Avoir à élever des enfants responsabilise, les jeunes savent parfaitement qu’ils renaissent en devenant parents, ils peuvent se dire « fils de mon fils », nés à la conscience, sauvés du naufrage de leur âme induit par la pression sociale, grâce à la naissance de leur enfant.
Aux USA, les évangéliques ont introduit l’usage des bagues de virginité, un bijou sans prétention qu’on porte comme signe qu’on rentre dans cette logique de sacrifice d’une satisfaction immédiate limitée au profit d’un recentrage de soi sur ce qui nous relie à l’humanité, un anneau disant l’alliance avec le principe divin. En France, voilà quelque chose qu’on pourrait développer, un signe distinctif tout simple, qui rallierait les jeunes et les vieux de toute croyance, origine, obédience, hommes et femmes.
Et cela nous conduira vite à élever nos exigences en politique. Car la Manif pour tous a su exiger de chaque candidat des positions claires sur les sujets dits « sociétaux ». [19] Les candidats de droite ont retenu la leçon. A l’issue des primaires de gauche, nous saurons encore plus nettement pour qui ne pas voter. Il faut exiger plus, obtenir plus d’engagements des politiques au boycott des funestes inventions diaboli-biotiques.
Choisir le sacrifice des faux-semblants, seule solution en amont, qui redéfinira tout le reste.
[1] Sur les antécédents bibliques de saint Joseph, et sur le sens de la paternité comme adoption, transformant à la fois l’enfant, la femme et l’homme, voir Saint Joseph, par le Père Patrick
[3] Sur la diversité des marchés en jeu, voir
https://lesvendredisintellos.com/2014/10/17/le-marche-de-la-procreation-artificielle/
[5] Ces pratiques nouvelles ont des antécédents. Voir «Le plus sombre secret d'Israël» : des milliers de bébés volés dans les années 1940 et 1950
https://francais.rt.com/international/25243--plus-sombre-secret-disrael
[6] Le séisme de 2010 en Haïti a révélé le trafic d’organes auquel se livraient des citoyens américains et israéliens.
[7] La bataille dure depuis 2001. Voir les dernières péripéties judiciaires ici : http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/affaire-eliane-kabile-trafics-d-70717
[8] Quelques sociétés et marques à boycotter : Senomyx, une société de biotechnologie spécialisée dans la manufacture de nombreux additifs alimentaires artificiels (http://www.senomyx.com/) ; Ajinomoto, une chaîne Japonaise d’épices et d’assaisonnements (http://www.ajinomoto.com/en/) ; Neocutis Inc., un groupe cosmétique spécialisé dans la production de crèmes antirides (http://www.lovelyskin.com/c/neocutis) ; Firmenich, numéro un mondial de la production d’arômes et de parfums. (Source : Sébastien Renault, qui ajoute : « Nombre de ces grandes compagnies se rétractent parfois officiellement, sous la pression initiale créée par le scandale de leurs étranges pratiques -lorsqu’elles viennent peu ou prou à être dévoilée-. Puis y retournent sans bruit. »)
[9] Voici une liste non-exhaustive des principaux vaccins (par leurs désignations commerciales officielles) manufacturés à partir, entre autres produits, de lignées cellulaires directement prélevées d’organes d’enfants sacrifiés in utero (les cellules de reins embryonnaires étant principalement prisées) : Agriflu (influenza), Havrix (hépatite-A), Infanrix (coqueluche, tétanos), Varivax et Vrailrix (varicelle), Pediacel (polio), Recombivax (hépatite B), ROR (rougeole, oreillons, rubéole), Twinrix (hépatites A et B), Zostavax (zona). Source : Sébastien Renault.
[10] http://www.medias-presse.info/planned-parenthood-un-ex-conseiller-dobama-vante-le-sens-economique-de-lavortement/46900/
[11] Voir « L’industrie de l’infertilité », par Sébastien Renault:
http://plumenclume.org/blog/87-l-industrie-de-l-infertilite-par-sebastien-renault et https://www.youtube.com/watch?v=MQA_dJBp4L8
[12] http://www.altermondes.org/en-inde-la-grande-distribution-menace-le-commerce-alimentaire-traditionnel/
[13] Voir Jean-Pierre Dickès, La fin de l’espèce humaine, Chiré 2015, p. 330 : « Le California Institute of Technology de Pasadena a mis au point un vaccin anticorps qui détruit une des hormones sexuelles, rendant ainsi définitivement stériles les souris et les chats : et il est déjà question de l’utiliser chez l’humain subrepticement ; cela pourrait faire disparaître notre espèce de la planète sans verser une goutte de sang. »
[14] Le principe du « consentement présumé » : en France, la loi indique que nous sommes tous donneurs d'organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus de donner (soit en informant ses proches, soit en s'inscrivant sur le registre national des refus). A partir du 1er janvier 2017, « Si le cadre général ne change pas, un amendement introduit dans la loi santé et applicable au 1er janvier 2017 durcit les conditions de refus, en précisant que « le prélèvement d’organes post-mortem peut être pratiqué sur une personne majeure dès lors qu’elle n’a pas fait connaître, de son vivant, son refus d’un tel prélèvement, principalement par l’inscription sur un registre national automatisé prévu à cet effet ».
Les personnes opposées au don d’organes pourront s’inscrire par Internet sur le registre du refus, en joignant une copie de pièce d’identité. Dans le cas contraire, le prélèvement sera réalisé, sauf si les proches attestent des circonstances précises du refus formulé par la personne, par un document écrit et signé.
Cette mesure, présentée par les députés comme une solution pour augmenter le nombre de greffes en France, a suscité des inquiétudes parmi le corps médical. L’Ordre des médecins et les associations pour le don d’organes et de tissus humains (ADOT) craignent d’affronter une « méfiance des familles » et paradoxalement, une remise en cause de la volonté d’être donneur.
[15] On peut désormais faire la démarche sur internet, à partir de l’âge de 13 ans : https://www.dondorganes.fr/sites/default/files/atoms/files/formulaire_registre_refusvf.pdf
[16] Comme le souligne Sébastien Renault : « La propagande qui encourage le « don » d’organes est particulièrement opiniâtre et généralement incontestée. À tel point que la plupart des gens (y compris dans certains milieux prétendument « bioéthiques ») ignorent tout simplement qu’un organe ne sera viable en vue d’une transplantation qu’à condition d’être prélevé d’une personne encore vivante. L’industrie multimillionnaire du pillage « philanthropique » d’organes joue sur cette ignorance publique élémentaire. C’est l’un des points qu’il faudrait à mon avis réitérer haut et fort. La « mort cérébrale » n’a évidemment aucun sens médical réel (ce que savent pertinemment tous les neurologues). Mais on l’invoque depuis quelques décennies pour se donner un cadre de normes médicales artificielles suffisamment « légales » et par-là justifier et protéger l’excision incontrôlée d’organes vitaux destinés à la transplantation ou à la recherche (ces deux impératifs indiscutables de la « morale » progressive supérieure, en réalité barbare et objectivement criminelle). On impose donc la mort réelle de patients déclarés d’avance « morts cérébraux », par quoi l’on pratique de facto le sacrifice humain euthanasique en toute impunité. »
[17] http://plumenclume.org/blog/35-esclavage-et-cannibalisme-dans-le-monde-moderne-par-israel-adam-shamir
[18] Voir "Le fruit de nos entrailles", 60', 2015:
https://www.youtube.com/watch?v=GYiCdGeow-E
et Marchandiser la vie humaine, par Maria Poumier, éd. Le Retour aux sources, 2016
[19] Voici une des applications possibles de la vigilance politique :
Appelons tous les candidats à la présidentielle comme aux législatives de 2017 qui disent combattre la PMA anonyme et la GPA à s’engager à restaurer la filiation biologique de l’enfant dans son acte de naissance. Il s’agit de restaurer les mentions des géniteurs paternel et maternel par la suppression d’une filiation effaçant les géniteurs au profit des éducateurs. Ce principe d’une adoption filiative des éducateurs effaçant les géniteurs, institué par la loi du 17 mai 2013 de “mariage pour tous” est le bouleversement fondamental pour l’enfant et son mode de naissance, comme pour toute l’Humanité. Ce nouveau principe de filiation remplaçant la naissance par l’éducation nécessite la légalisation des modes de procréation marchands, les PMA anonyme et GPA, enjeu majeur des prochaines élections présidentielles.
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